lundi 8 septembre 2008

Mois de bonheur

Depuis l'échange de ce regard matinal, le temps s'est écoulé, parfois lentement, et parfois si vite que le souvenir de ses mains entourant ma tasse de café me semble lointain. Malgré le compte de ces si petites unités de temps que forme chaque jours notre vie, j'ai le sentiment de l'avoir toujours eu prêt de moi, de l'avoir toujours connue aussi. Je devine ses ressentis, je peux, quelque fois aussi, lire dans ses yeux. Je vois des précieux détails que je n'avais pas relevé il y a quelques mois, et que je découvre chaque jour encore, comme les deux petites tâches de rousseurs de sa paupière gauche, qui me font littéralement craquer...ou encore ses grains de beauté qui épouse la forme de son corps...
J'ai déjà aimé pourtant, mais jamais comme aujourd'hui, jamais aussi sereine, aussi épanouie, aussi "moi" quoi. Il faut croire que les prêcheurs du grand Amour peuvent avoir raison, et que ce n'est pour certains ni une illusion, ni un idéal impossible, ni une course perdue d'avance. Et que effectivement chaque pot à son couvercle ;)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Et oui, qui aurait dit que le Pot serait aussi bien adaté à son couvercle ; et vice versa ;-)

Maintenant, c'est aux autres de croire que eux aussi peuvent encore, et ont le droit de rêver que leur couvercles existe ;-)