lundi 14 janvier 2008

Parenthèses de pots...

Seule une personne était parvenue, avec une seule et unique métaphore à me redonner un peu ce sourire, celui que je cherchais en vain à retrouver. Elle m'avait parlé d'un pot et de son couvercle...étrange... ai-je pensé, mais tellement vrai lorsque nous prenons la peine d'y réfléchir. Elle m'avait donc, ce soir là, épargné une autre crise d'angoisse, simplement avec son histoire de pot, m'expliquant que dans la vie il y a des milliers de pots, et des milliers de couvercles, que chaque pot a son couvercle qui ferme, néanmoins nous devons chercher et en essayer plusieurs avant de pouvoir enfin refermer ce même pot... Deux choses si simples pourtant : un pot, un couvercle ; et moi semblerait-t-il, que je m'évertuais à vouloir fermer ce foutu pot avec le mauvais couvercle. Ou me reprend-t-elle alors : "C'était peut-être le bon couvercle mais il a subi une chute et à présent il ne ferme plus...".
J'ai trouvé cela éclatant de bon sens et de vérité.
Il y aura toujours un couvercle pour refermer un pot toutefois, quand je vois le placard de ma mère bondé de tupperwares sans couvercles et, que chaque fois, mon père passe des heures à râler car il ne trouve pas le bon couvercle, alors je me dis que tout cela n'est pas gagné et que si il ne parvient pas à retrouver un couvercle dans un placard, qu'en est-il de moi ? Devoir retrouver un couvercle qui ferme dans une infinie galaxie ? Impossible ?!
J'avais le bon, je crois, seulement une fois le pot m'a échappé des mains, il ne s'est pas cassé, juste fendu mais le couvercle, lui, est tombé, s'est cabossé, il a roulé. J'étais parvenue à le récupérer mais dés lors, il ne fermait plus. Et j'avais beau le poncer le résultat demeurait à l'identique, il ne fermait plus.
Puis à présent, me direz-vous, tout cela n'avait plus aucune espèce d' importance puisque ce couvercle n'existait même plus et avait disparu de la surface de cette terre.

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